Baraa Ben Dhif est une étudiante en droit public qui poursuit actuellement un Master en Droit International Humanitaire et Droits de l'Homme à la Faculté de Droits et Sciences Politiques Tunis Manar. Défendant le sujet de mémoire " La protection internationale des enfants dans les camps de réfugiés " .
Elle est activiste dans la société civile et les associations humanitaires . Elle a une expérience dans une ONG travaillant sur la protection des réfugiés et demandeurs d'asile en Tunisie. Dans l'optique de poursuivre des études doctorales sur le sujet de la migration clandestine et irrégulière en Méditerranée centrale. Surtout que ce sujet suscite actuellement un intérêt grandissant au niveau international en raison de son impact sur les politiques migratoires, les droits de l'homme et la sécurité en général.
"Mes pensées enfantines de la Méditerranée évoquent en moi ,la vision d'une mer étincelante, chargée d'une histoire foisonnante, de la splendeur de la nature qui l'entoure, et de l'enracinement profond des civilisations antiques qui ont laissé leur empreinte sur ses rives.
En ce moment , la triste réalité le long de la route de la Méditerranée centrale, me présente l'une des routes migratoires les plus meurtrières au monde . La Méditerranée est devenue une scène de crime pour les jeunes rêveurs d'un avenir meilleur. En effet, des milliers de migrants et de réfugiés désespérés tentent chaque année de traverser cette mer pour rejoindre l'Europe, fuyant la guerre, la pauvreté, la répression et la discrimination dans leur pays d'origine. Ces voyageurs risquent leur vie en confiant leur destin à des passeurs sans scrupules, qui les entassent dans des embarcations de fortune et les exposent aux dangers de la mer.
À mon sens, la crise humanitaire qui persiste en Méditerranée centrale est intolérable. C'est pourquoi l'appel à la solidarité internationale et à la mobilisation de la société civile est crucial pour faire face à la crise migratoire qui menace la vie et la dignité de millions de personnes dans le monde. Bien que le droit de mobilisation et de voyage sans frontières soit un idéal vers lequel on tend, il est actuellement inapplicable dans sa forme la plus pure.
Cependant, il est important de poursuivre les efforts pour trouver un équilibre qui garantit à la fois la sécurité des migrants et leur liberté de mouvement."